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Francesco Rocca élu à la présidence de la Fédération internationale

M. Francesco Rocca a été élu président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour les quatre années à venir.

Il a obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour du scrutin lors de la première journée de la 21e session de l’Assemblée générale de la Fédération internationale ; il sera appuyé par une équipe comprenant quatre vice-présidents nouvellement élus – M. Abdoul Azize Diallo (Sénégal), M. Miguel Angel Villarroel Sierraalta (Venezuela), M. Chen Zhu (Chine) et le Dr Kerem Kinik (Turquie).

S’adressant aux médias après l’élection, M. Rocca a déclaré : « J’entends porter mon attention, en priorité, sur la lutte contre tout problème d’intégrité au sein de notre réseau. Nous le devons à nos volontaires, qui risquent leur vie au quotidien. Nous le devons aux communautés qui se tournent vers nous pour bénéficier d’un soutien, quand personne d’autre ne peut le leur apporter. Et nous le devons à tous ceux qui, partout dans le monde, voient dans la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge des signes d’espoir. »

Le nouveau président dirigera la nouvelle équipe de gouvernance, qui sera complétée par les vingt Sociétés nationales élues hier au Conseil de direction.

Qui sont les membres de cette nouvelle équipe ?

Président : M. Francesco Rocca (Italie)

Vice-présidents :
M. Abdoul Azize Diallo (Sénégal)
M. Miguel Angel Villarroel Sierraalta (Venezuela)
M. Chen Zhu (Chine)
Dr Kerem Kinik (Turquie)

La cérémonie conjointe d’ouverture axée sur le pouvoir du Mouvement

Les réunions statutaires 2017 ont été déclarées ouvertes le 6 novembre dans un tourbillon de lumières et de musique à l’issue d’une cérémonie conjointe d’ouverture énergique, qui a également été marquée par des discours sobres appelant à une réflexion sur le décès tragique de plusieurs de nos volontaires et employés.

Le président de la Société du Croissant-Rouge turc, le Dr Kerem Kinik, a souhaité la bienvenue à plus de 900 délégués issus des Sociétés nationales, de la Fédération internationale et du CICR qui ont fait le déplacement à Antalya pour les réunions statutaires.

« Nous sommes extrêmement fiers d’accueillir ces réunions cruciales, a-t-il déclaré au nom de sa Société nationale. J’espère que des décisions déterminantes pourront être prises à Antalya en faveur de l’humanité. »

Le président de la Fédération internationale, Tadateru Konoé, a pour sa part évoqué les défis auxquels le Mouvement se trouve confronté dans un monde en évolution : notre unité, notre force véritable au niveau des Sociétés nationales, la taille de notre base de volontaires, notre intégrité et la qualité et l’ampleur du travail que nous menons avant une catastrophe ou une crise.

« Des centaines de millions d’êtres humains ont besoin de nous – faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour leur bien, pour notre bien et « pour le pouvoir de l’humanité » », a-t-il déclaré.
Le président du CICR, Peter Maurer, s’est ensuite adressé aux délégués, relevant la « formidable contribution à l’humanité », mais soulignant aussi qu’il serait possible de faire beaucoup plus.

« Ici réside notre défi : comment réveiller le Géant rouge ?, a-t-il lancé. L’humanité l’exige. Nous devons nous interroger sur ce qui empêche le Mouvement de réaliser tout son potentiel. »

Le Dr Mehmet Güllüoğlu, président de l’Autorité turque de gestion des catastrophes et autres situations d’urgence (qui relève du cabinet du Premier ministre) et ancien directeur général de la Société du Croissant-Rouge turc, a exprimé son admiration pour les volontaires – « les véritables héros » – et a souhaité plein succès aux délégués dans leurs discussions en vue de parvenir à des résultats solides.

« Saine, dynamique et solide », tels ont été les mots utilisés par Tadateru Konoé pour décrire la Fédération

Dans son dernier discours sur l’état de la Fédération prononcé devant l’Assemblée générale au terme de deux mandats de quatre ans effectués en tant que président de la Fédération internationale, M. Tadateru Konoé a parlé des réalisations et des difficultés du réseau et a souligné l’importance et le potentiel de sa base de volontaires, forte de 14 millions d’individus.

Saluant la bravoure et l’engagement des volontaires, M. Konoé a indiqué que l’« humanité est le cœur de notre Mouvement » et qu’« elle nous a portés pendant cent ans et qu’elle nous portera encore cent ans ».

Toutefois, il a noté qu’« à mesure que nos services deviennent de plus en plus nécessaires, nous devons nécessairement devenir meilleurs ».

S’il a décrit la Fédération internationale comme « saine, dynamique et solide », le président a aussi évoqué huit défis et préoccupations – un pour chacune des années de sa présidence –, à savoir les capacités, le volontariat, le respect des dispositions, l’intégrité, la préparation aux catastrophes, la migration, l’éducation humanitaire et le financement.

« Faisons en sorte que la Fédération mérite véritablement les noms de « première intervenante » et de « champion de la localisation », a-t-il lancé. Nous les méritons déjà à bien des égards, mais il y a encore du chemin à faire. »

À ne pas rater : l’avenir, c’est maintenant

De prime abord, certaines des idées présentées dans le cadre de l’exposition « L’avenir, c’est maintenant », installée dans le hall principal par l’équipe « Futurs possibles et analyse prospective » de la Fédération internationale, peuvent sembler un peu saugrenues.

On y voit des villes flottantes pour les personnes déplacées par la guerre ou les catastrophes naturelles, des ordinateurs portables qui impriment des permis de séjour temporaires pour les réfugiés, et des essaims auto-organisés de volontaires connectés via les réseaux sociaux et capables de répondre quasi instantanément aux situations d’urgence.

Mais comme le fait remarquer Aarathi Krishnan, de l’équipe de la Fédération internationale, « la plupart de ces choses sont déjà en train de se réaliser quelque part, sous une forme ou une autre ». L’idée d’un système portable pour la délivrance de permis de séjour temporaires — qui laisseraient le temps et la possibilité aux personnes déplacées de reprendre pied — s’inspire par exemple de programmes qui sont déjà à l’essai.

De même, on a vu se créer des groupements spontanés de volontaires lors de plusieurs catastrophes récentes. « La technologie permet d’abattre les barrières », explique Carlos Alvarez, un autre membre de l’équipe. « La question, c’est de savoir comment intégrer ces tendances pour en renforcer l’impact positif. »

Proposition de tweets

Depuis le début de 2017, plus de 30 volontaires et employés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont été tués en fournissant une aide. Les volontaires humanitaires ne sont #PasUneCible – ils doivent être protégés. https://www.facebook.com/IFRC/videos/10155760090064280/

La noyade ou la détention ne peuvent pas être l’issue d’une quête pour un avenir meilleur. Tous les individus – quels que soient leur nationalité ou leur statut juridique – doivent être traités avec dignité et respect. #PouvoirdelHumanite

Votre opinion compte

Vous êtes enchantés ou déçus par les réunions ? Rendez-vous à la page  https://goo.gl/WmkpJt ou venez nous voir au stand « #itmakessense ».