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Pledge on Sexual and Gender-based Violence in Emergencies – Focus on Situations of Conflict and Disasters



Sandra Rossiter, Deputy Director, Natural Disaster Response and Civilian Security Policy Division, Global Affairs Canada
Sandra.Rossiter@international.gc.ca


Yes

Canada has taken steps to implement those elements of this pledge that are applicable to a donor government. The following list of actions provides examples of Canada’s efforts, and is not comprehensive.

 

(1) Strengthening Sexual and Gender-Based Violence Programming Responses:

 

As an active member of the Call to Action on Protection from GBV in Emergencies, and (since January 2017) as a co-Chair of the States/Donors Working Group of the Call to Action, Canada coordinates with other donors and humanitarian stakeholders to implement the Call to Action Roadmap which supports concrete collective objectives to prevent and respond to GBV from the start of an emergency, through to the recovery phase.

 

As a means of encouraging the active and meaningful participation of women, girls, boys and men in local emergency preparedness, response and recovery decision-making processes, Canada has funded C$2.7 million in the Caribbean to the Enhancing Knowledge and Application of Comprehensive Disaster Management project which will contribute to the publication of lessons learned and best practices. The purpose of this project is to establish a regional network that generates, manages and disseminates knowledge on Comprehensive Disaster Management (CDM), including gender issues, and increases the use of educational and training materials on CDM by professionals and students in the Caribbean.

 

Canada has also developed measures to mainstream the prevention, risk reduction and response to sexual and gender-based violence within armed conflicts, disasters and other emergencies in preparedness, response and recovery, including through the use of training. In 2016, Global Affairs Canada (GAC) provided training to its humanitarian officers on the Inter-Agency Standing Committee Guidelines for Integrating Gender-Based Violence Interventions in Humanitarian Action. Through GAC’s support to the Humanitarian Response Network of Canadian NGOs, the training was also provided to Canadian humanitarian NGO staff.

 

In terms of supporting and promoting the mobilization of adequate resources and services to prevent and respond to sexual and gender-based violence, Canada renewed its support in 2016 to the ICRC’s Special Appeal on Responding to Sexual Violence with C$3 million in funding.

 

In addition, Canada provided C$40.5 million in multi-year support (three years, 2016-2019) to the United Nations Population Fund (UNFPA) to provide comprehensive reproductive health services and integrated response to gender-based violence in Iraq, Syria, Lebanon and Jordan.

 

(2) Strengthening Sexual and Gender-Based Violence Policy and Advocacy:

 

Canada is committed to the empowerment of women and girls and supports initiatives that address underlying social and cultural norms that perpetuate gender bias and discrimination. An example of Canada’s support for promoting local community efforts includes C$6 million in funding, 2017-2019, to War Child Canada for a project in Afghanistan that will provide legal aid and psychosocial counselling for survivors of SGBV and enable Civil Society Organizations to raise awareness of Afghan men and women on SGBV and engage volunteers as community-based educators on SGBV.

 

In terms of advocating for the strengthening of protection for humanitarian workers, Canada introduced language into the 2016 General Assembly resolution on the Safety and Security of Humanitarian Aid Workers to the effect that “all reports of sexual violence against humanitarian workers are thoroughly investigated and the alleged perpetrators brought to justice, in accordance with applicable laws”.

 

In accordance with the Principles and Good Practice of Humanitarian Donorship, GAC strives to provide humanitarian assistance solely on the basis of need and in a responsive and equitable manner. Focusing on the needs of the most vulnerable and paying special attention to cross-cutting themes, such as gender equality and the environment, including the principle of “do no harm” as it relates to cumulative environmental effects, are essential components of GAC’s humanitarian response.

 

Furthermore, any NGO receiving funding from Canada for humanitarian assistance must adhere to the Code of Conduct of the International Committee of the Red Cross and Red Crescent Movement and NGOs in Disaster Relief; and the Plan of Action and Core Principles of Codes of Conduct on Protection from Sexual Abuse and Exploitation in Humanitarian Crises.

 

Canada also targets advocacy and programming efforts to develop and make mandatory child protection policies to protect girls and boys from all forms of violence. This includes co-hosting an event with ChildFund Alliance at the World Humanitarian Summit in May 2016 entitled: Leaving No Child Unprotected: Child Protection across the Development and Humanitarian Divide, which considered specifically child, early and forced marriage.

 

In addition, Canada successfully co-led with Zambia the child, early and forced marriage resolution at the 71st session of the UN General Assembly, which was adopted by consensus with 106 co-sponsors on December 19, 2016. The text of the resolution specifically addresses conflict and crisis situations.

 

Le Canada a pris des dispositions pour mettre en œuvre les éléments de cet engagement qui s’appliquent à un gouvernement donateur. Bien qu’incomplète, la liste suivante présente certaines mesures prises par le Canada.

 

1) Renforcement des programmes d’intervention en cas de violence sexuelle et sexiste

 

En tant que membre actif de l’Appel à l’action pour la protection contre la violence sexiste dans les situations d’urgence, et en tant que coprésident (depuis janvier 2017) du Groupe de travail composé de donateurs et d’États de l’Appel à l’action, le Canada coordonne avec d’autres donateurs et intervenants humanitaires la mise en œuvre de la feuille de route de l’Appel à l’action qui soutient des objectifs collectifs concrets pour prévenir et sanctionner la violence sexiste depuis le début d’une situation d’urgence, et tout au long de la phase de rétablissement.

 

En vue d’encourager les femmes, les filles, les garçons et les hommes à participer pleinement et concrètement aux processus de décision concernant les programmes locaux portant sur la préparation aux situations d’urgence, les interventions et le rétablissement, le Canada a financé à hauteur de 2,7 millions de dollars canadiens le projet Amélioration de la connaissance et de la mise en œuvre de la gestion intégrée des catastrophes naturelles dans les Caraïbes, qui contribuera à la publication des leçons apprises et des pratiques exemplaires. L’objectif de ce projet est de créer un réseau régional qui produit des connaissances sur la gestion globale des catastrophes (GGC) et qui gère et diffuse ces connaissances, y compris sur les questions d’égalité entre les sexes, de sorte que le matériel didactique sur la gestion globale des catastrophes est utilisé plus largement par les professionnels et les étudiants dans les Caraïbes.

 

Le Canada a également élaboré des mesures visant à intégrer aux processus de préparation, d’intervention et de rétablissement les activités de prévention, de réduction des risques et d’intervention en matière de violence sexuelle et sexiste en situation de conflits armés, de catastrophes et d’urgence, y compris en donnant des formations. En 2016, Affaires mondiales Canada (AMC) a offert à ses responsables de l’aide humanitaire de la formation sur les directives du Comité permanent pour l’intégration des interventions contre la violence basée sur le genre dans l’action humanitaire. Grâce au soutien apporté par AMC au Réseau d’intervention humanitaire du Canada, la formation a également pu être offerte au personnel humanitaire des ONG canadiennes.

 

Le Canada soutient et encourage la mobilisation de ressources et de services adéquats en vue de prévenir et de sanctionner la violence sexuelle et sexiste. Il a pour cela renouvelé son soutien en 2016 à l’Appel spécial du CICR pour l’intervention contre la violence sexuelle en versant un financement de 3 millions de dollars canadiens.

 

De plus, le Canada a apporté un appui pluriannuel (trois ans, de 2016 à 2019) de 40,5 millions de dollars canadiens au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) en vue de fournir des services complets en matière de santé génésique et d’intervenir de façon intégrée dans les cas de violence sexiste en Iraq, en Syrie, au Liban et en Jordanie.

 

2) Renforcement des politiques et de la défense des droits contre la violence sexuelle et sexiste

 

Le Canada s’est engagé à favoriser l’autonomisation des femmes et des filles et il soutient les initiatives qui agissent sur les normes sociales et culturelles sous-jacentes qui entretiennent les préjugés sexistes et la discrimination. En vue de soutenir les efforts des communautés locales, le Canada a, entre autres, versé 6 millions de dollars canadiens pour financer, pour la période de 2017 à 2019, un projet en Afghanistan de War Child Canada qui apportera une assistance juridique et des services d’aide psychosociale aux survivants de violences sexuelles et sexistes. Ce projet permettra également aux organisations de la société civile d’éduquer les Afghanes et les Afghans sur la violence sexuelle et sexiste et de recruter des éducateurs bénévoles qui donneront de l’information sur le sujet en milieu communautaire.

 

En ce qui concerne le plaidoyer pour le renforcement de la protection des intervenants humanitaires, le Canada a présenté un libellé, à la résolution de l’Assemblée de 2016 sur la sécurité des travailleurs humanitaires,  voulant que  l’on assure que« tous les rapports de violence sexuelle à l’endroit des intervenants fassent l’objet d’une enquête approfondie et que les auteurs présumés soient traduits en justice, conformément aux lois applicables ».

 

En accord avec les Principes et bonnes pratiques pour l’aide humanitaire, AMC s’emploie à fournir une aide humanitaire exclusivement en fonction des besoins, et d’une façon sensible et équitable. La priorité accordée aux besoins des plus vulnérables, et l’attention particulière accordée à des thèmes transversaux tels que l’égalité entre les sexes et l’environnement, y compris le principe visant à « ne pas nuire », étant donné qu’il a trait à des effets environnementaux cumulatifs, sont des composantes essentielles de la réponse humanitaire d’AMC.

 

Par ailleurs, toute ONG qui reçoit des fonds du Canada pour de l’aide humanitaire doit se conformer au Code de conduite pour le Mouvement international de la Croix‑Rouge et du Croissant‑Rouge et pour les organisations non gouvernementales (ONG) lors des secours en cas de catastrophe; ainsi qu’au Plan d’action et aux principes fondamentaux des codes de conduite sur la prévention de l’exploitation et de la violence sexuelle dans les situations de crise humanitaire.

 

Le Canada cible également les efforts en matière de défense des intérêts et en matière de programmes pour développer et rendre obligatoires les politiques de protection de l’enfance  visant à protéger les filles et les garçons de toutes les formes de violence. Il a notamment, au cours du Sommet humanitaire mondial qui a eu lieu en mai 2016, organisé un événement en partenariat avec la ChildFund Alliance intitulé Ne laisser aucun enfant sans protection : protéger les enfants dans la fracture entre le développement et l’humanitaire, qui portait principalement sur les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés.

 

De plus, lors de la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le Canada a mené à bien la résolution sur le mariage précoce et forcé qu’il a codirigée avec la Zambie; la résolution a été adoptée par consensus par 106 coparrains, le 19 décembre 2016. Le texte de la résolution porte précisément sur les conflits et les situations de crise.