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Pledge on Training on the prevention of sexual and gender-based violence in armed conflict and complex emergencies



Sandra Rossiter, Deputy Director, Natural Disaster Response and Civilian Security Policy Division, Global Affairs Canada,
Sandra.Rossiter@international.gc.ca


Yes

The campaign to end sexual violence in armed conflict is a priority for the Government of Canada. At the UN, G7, NATO and other international forums, Canada has continued to exert diplomatic pressure and deliver strong statements which call upon all parties to armed conflict to respect international humanitarian law. Canada has also taken concrete actions to prevent and respond to conflicts abroad by announcing on August 26, 2016, the launch of the new Peace and Stabilization Operations Program (PSOPs). This program will allocate C$450 million over three years to help stop violence, provide security and create space for dialogue and conflict resolution. It is also responsible for coordinating Canada’s National Action Plan on Women, Peace and Security, including strengthening efforts to prevent violence, including sexual violence, against women and girls in peace operations, fragile states and conflict-affected situations.

 

Canada is currently implementing projects that deliver training to UN peace support operations on the Responsibility to Protect (R2P) and mass atrocity prevention. As a result of this project, it is expected that peacekeepers will develop a better knowledge of R2P and protection of civilians principles as they apply in peacekeeping operations; an improved ability to recognize early risk factors for mass atrocity crimes, including sexual and gender-based violence (SGBV); and an enhanced awareness of tactical and operational strategies to better protect civilians during peacekeeping operations.

 

Canada is also implementing a project on including Women and Victims of Gender-based Violence in Transitional Justice Processes in Nepal, Sri Lanka, Syria and Tunisia. This project works with women and other survivors of gender-based violence to strengthen their ability to effectively engage in transitional justice measures; seeks to ensure that states and state institutions take a gendered approach in the planning, design and implementation of transitional justice measures; and undertakes outreach to international policy makers and organizations to enhance their understanding of the gendered dimensions of human rights violations.

 

Canada has worked to share its experiences and best practices on Sexual Exploitation and Abuse (SEA) and Gender-based Violence with a broad range of partners. The Department of National Defence’s Office of the Judge Advocate General (JAG) contributed a Legal Officer as a Military Expert to the UN Office of the Special Coordinator on Improving the United Nations Response to Sexual Exploitation and Abuse. JAG, along with Global Affairs Canada and academic panellists, also participated and presented at a panel on Sexualized Violence: Accountability of Peacekeepers at the Canadian Council on International Law on 4 November 2016. Furthermore, on 9 September 2016, JAG participated in an Outreach Meeting on the Implementation of UNSCR 1325 between Canadian Armed Forces Operators and Advisors, and Sine Vorland Holen, Senior Advisor for Cultural Understanding and Gender in Operations at the Norwegian Defence University College, and Dr. Alessandra Nervi of the Norwegian Red Cross.

 

La campagne visant à mettre fin à la violence sexuelle dans les conflits armés est une priorité pour le gouvernement du Canada. Aux forums des Nations Unies, du G7, de l’OTAN et autres tribunes, le Canada a continuellement exercé des pressions diplomatiques et s’est toujours montré ferme dans ses déclarations appelant toutes les parties des conflits armés à respecter le droit humanitaire international. Il a également pris des mesures concrètes pour prévenir et résoudre les conflits à l’étranger en annonçant, le 26 août 2016, le lancement du nouveau Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP). Ce programme disposera d’un budget triennal de 450 millions de dollars canadiens afin d’aider à mettre fin à la violence, à procurer la sécurité, et à créer un milieu propice au dialogue et à la résolution de conflits. Il assure également la coordination du Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité, y compris le renforcement des efforts déployés pour prévenir la violence, notamment la violence sexuelle, envers les femmes et les filles dans les opérations de paix, les États fragiles et les situations de conflit.

 

Le Canada est actuellement en train de mettre en œuvre des projets de formation sur la responsabilité de  protéger et la prévention des atrocités de masse dans le cadre des opérations de soutien de la paix des Nations Unies. Grâce à ce projet, les Casques bleus acquerront de meilleures connaissances sur les principes de la responsabilité de protéger et de la protection des civils qui s’appliquent dans le cadre des opérations de maintien de la paix. De plus, la capacité de reconnaître les premiers facteurs de risque de crimes de masse, notamment la violence sexuelle et sexiste, sera améliorée. Enfin, il y aura une plus grande sensibilisation aux stratégies tactiques et opérationnelles permettant de mieux protéger les civils pendant les opérations de maintien de la paix.

 

Le Canada est également en train de mettre en œuvre un projet visant à inclure les femmes et les victimes de violence sexiste dans les processus de justice transitionnelle au Népal, au Sri Lanka et en Tunisie. Ce projet est réalisé en collaboration avec les femmes et autres personnes ayant survécu à la violence sexiste pour renforcer leur capacité à prendre part effectivement à des mesures de justice transitionnelle. Il vise à faire en sorte que les États et les institutions gouvernementales adoptent une approche qui tient compte du rôle des hommes et des femmes dans la planification, la conception et la mise en œuvre des mesures de justice transitionnelle. Il permet d’accomplir un travail de proximité avec les décideurs internationaux et les organisations internationales en vue d’ assurer une meilleure compréhension de la  dimension sexospécifique   dans les situations de violations des droits de la personne.

 

Le Canada a partagé ses expériences et ses pratiques exemplaires sur l’exploitation et les violences sexuelles et sur la violence sexiste avec un grand nombre de partenaires. Le Cabinet du juge-avocat général (JAG) du ministère de la Défense nationale a détaché un expert militaire en qualité de conseiller juridique au bureau du coordonnateur spécial des Nations Unies pour améliorer l’intervention des Nations Unies en matière d’exploitation et de violences sexuelles. Le 4 novembre 2016, en compagnie d’Affaires mondiales Canada et d’universitaires le JAG a également participé et donné des présentations à une table ronde du Conseil canadien de droit international sur la violence sexualisée et la responsabilité des Casques bleus (Sexualized Violence: Accountability of Peacekeepers). Par ailleurs, le 9 septembre 2016, le JAG a assisté à une réunion participative sur la mise en œuvre de la résolution 1325 du CSNU entre les opérateurs et les conseillers des Forces armées canadiennes, Sine Vorland Holen, conseillère principale pour la compréhension culturelle et le concept de l’égalité entre les sexes pendant les opérations au collège universitaire de la défense norvégienne, et la Dre Alessandra Nervi de la Croix‑Rouge norvégienne.